Ce projet constitue la deuxième phase du projet « Conservation, caractérisation, collecte et utilisation des ressources génétiques de l’olivier » qui avait permis, avec le financement du Fonds commun pour les produits de base, la caractérisation et la conservation de 310 variétés locales d’oliviers caractéristiques des conditions climatiques et environnementales du bassin Méditerranéen. L’objectif de ce nouveau projet est de susciter une diversification variétale en permettant aux agriculteurs de disposer d’un plus grand nombre de génotypes autochtones de l’olivier conformes sur le plan variétal et phytosanitaire. Cette diversification, entamée avec dans un premier temps 25 000 plants d’oliviers par an, pourra être accélérée pour contribuer à l’augmentation du rendement dans les plantations d’olivier des quatre pays dans lesquels le projet est exécuté - Algérie, Égypte, Maroc et Tunisie - grâce à l’installation dans chacun d’eux d’une pépinière pilote.
Ces pépinières seront utilisées à la fois pour la formation et la démonstration des techniques de multiplication et des nouvelles technologies disponibles dans ce domaine.
La réunion de lancement du projet a eu lieu les 24 et 25 septembre à Tunis. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre tunisien de l’agriculture ; pour le COI, du Président, du Directeur adjoint et du chef du Département environnement ; d’un fonctionnaire du Fonds commun pour les produits de base, qui finance le projet à hauteur de 900 000 US$ sur 4 ans ; des responsables des centres collaborateurs des pays participants - l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne pour l’Algérie (ITAF), le Centre régional de recherche agronomique de Marrakech pour le Maroc, l’Office national de l’huile pour la Tunisie et l’Horticulture Research Institute pour l’Égypte - ; et de représentants de l’agence d’exécution du projet - l’Institut de l’olivier de Tunisie.
À cette occasion, l’agence d’exécution et les centres collaborateurs ont signé les accords pertinents.
Par la suite et jusqu’au lendemain, l’agence d’exécution a présenté le plan de travail avec le calendrier des activités à réaliser pour atteindre les objectifs fixés en respect du budget prévu.
Au terme des discussions qui ont permis aux représentants des centres collaborateurs d’avoir des réponses à leurs préoccupations, le projet a été officiellement lancé.
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