Ce séminaire, programmé du 16 au 20 septembre 2024 à l’Université de Jaén, cherche à faire le point sur les modalités d’optimisation des sous-produits et de minimisation des résidus générés par l’industrie oléicole.
Le Conseil oléicole international (COI) et l’Université de Jaén ont organisé conjointement un séminaire consacré aux méthodes permettant de valoriser les sous-produits et de minimiser les résidus de l’oléiculture et de leur trouver des utilisations alternatives.
Le très grand nombre de candidatures reçues démontre l’intérêt suscité par cette question auprès des 160 candidats de 26 pays, membres ou non du COI (Albanie, Algérie, Argentine, Azerbaïdjan, Chypre, Égypte, Espagne, France, Grèce, Inde, Iran, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Malte, Maroc, Monténégro, Pakistan, Pérou, Portugal, Sao Tomé-et-Principe, Slovénie, Tunisie, Turquie et Uruguay) qui avaient soumis leur candidature pour y participer. Les représentants des deux institutions ont finalement sélectionné 65 candidats : 25 en présentiel et 40 en ligne.
Le recteur de l’université de Jaén, Nicolás Ruiz Reyes, le directeur exécutif adjoint du COI, Abderraouf Laajimi, et le directeur du cours, Sebastián Sánchez, ont ouvert le séminaire lors de la cérémonie d’inauguration qui s’est tenue le 16 septembre. Le COI était également représenté par Lhassane Sikaoui (chef de l’Unité oléiculture, oléotechnie et environnement), Catarina Bairrao (chef du Département coopération technique et formation), Ayman Lekhbou (stagiaire) et Akram Charfi (doctorant du COI).
Le Directeur exécutif adjoint du COI, Abderraouf Laajimi, a remercié l’Université de Jaén pour sa collaboration et son soutien continus, et insisté sur l’importance d’intégrer le concept de durabilité environnementale aux aspects économiques et sociaux du secteur oléicole. Il a souligné la résilience du secteur et son rôle dans l’adaptation au changement climatique, dans l’amélioration de la qualité et la création d’opportunités d’emploi.
Le recteur de l’Université de Jaén, Nicolás Ruiz Reyes, a exprimé sa gratitude au COI pour sa confiance et son soutien, et exprimé la fierté de l’Université d’accueillir 65 participants de 19 pays à ce séminaire. Il a souligné l’importance de cet événement dans la promotion de pratiques agricoles plus durables et sa pertinence pour une région où l’huile d’olive vierge extra est un élément essentiel de l’identité locale. Il a insisté sur la nécessité d’adopter des pratiques avancées pour faire face aux risques environnementaux liés à l’agriculture et sur l’importance de la diffusion de technologies innovantes.
Le directeur du cours, Sebastián Sánchez, a souhaité la bienvenue aux participants. Il a évoqué la longue préparation du séminaire et rappelé l’importance d’aborder à la fois la chaîne de production de l’huile d’olive et la valeur potentielle des sous-produits et des résidus du secteur. Il a insisté sur la synergie entre l’agriculture, l’environnement et l’énergie, en vue d’une approche équilibrée de la durabilité.
L’objectif de ce séminaire est d’approfondir la compréhension des défis et des innovations liés à la gestion des sous-produits, tout en analysant la chaîne de production, la législation applicable et la rentabilité des pratiques durables. Il se veut une occasion précieuse de développement professionnel et personnel, et de promotion des avancées dans les aspects économiques et environnementaux de l’industrie oléicole.
L’Université de Jaén, avec laquelle le COI entretient une coopération de longue date, reste un leader en matière de recherche et de transfert de connaissances sur l’oléiculture, avec près de 130 groupes de recherche, parallèlement aux travaux de l’Institut international de recherche sur l’huile d’olive (INUO), institut de référence pour la recherche, le développement et les avancées en matière d’innovation dans le domaine des olives de table et de l’huile d’olive.