L’olivier est un arbre résistant au changement climatique
Le COI a participé lundi 18 mars à une conférence technique consacrée au marché des crédits carbone issus de l’oléiculture, organisée à Séville (Espagne) par Oleoestepa S.C.A. Une soixantaine d’acteurs du secteur, dont des agriculteurs et des techniciens de coopératives, se sont réunis pour discuter du rôle fondamental joué des oliviers en tant que puits de carbone et pour évaluer la situation actuelle et les opportunités futures de l’oléiculture dans le cadre du marché des crédits carbone.
Le COI était représenté à la conférence par Juan Antonio Polo Palomino, chef du Département oléotechnie et environnement. Il a souligné que l’olivier est naturellement résistant au changement climatique et que les stratégies d’adaptation les plus connues, telles que l’utilisation efficace des ressources hydriques grâce à une irrigation déficitaire régulée et l’amélioration génétique, sont très efficaces. En outre, il a fait remarquer que la capacité du sol à stocker du CO2 en fait un sol en bonne santé, qui améliore non seulement sa structure et sa conductivité, mais constitue également une défense contre l’érosion.
M. Polo a souligné que l’application de pratiques agronomiques durables connues, telles que les couvertures végétales, permet également d’améliorer considérablement le compte d’exploitation des oliveraies et par conséquent leur durabilité sur le plan économique. Abordant la question du futur marché volontaire des crédits carbone, il a souligné que le COI travaillait sans relâche pour que le service environnemental de l’oliveraie soit reconnu comme un mécanisme efficace d’absorption du CO2 et a ajouté qu’il était impératif que les oliveraies accèdent au marché volontaire des crédits carbone grâce à un système spécifique dans le cadre de certification actuellement en cours d’élaboration par l’UE.