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La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé

Les propriétés anti-inflammatoires du régime méditerranéen sont largement reconnues et sont en partie attribuées aux polyphénols présents dans l’huile d’olive. L’objectif de cette étude était de déterminer s’il existe un lien entre l’inflammation systémique et gastro-intestinale (GI) et la consommation de polyphénols alimentaires. À cet effet, les chercheurs ont examiné le régime alimentaire de 350 personnes, en calculant leur consommation de polyphénols et en examinant les liens possibles entre la consommation de polyphénols et l’inflammation gastro-intestinale et systémique. Ils ont constaté qu’un apport plus élevé en polyphénols était associé à des niveaux plus faibles de marqueurs inflammatoires gastro-intestinaux et d’autres protéines liées à la perméabilité gastro-intestinale. Les principales sources de ces polyphénols étaient les fruits, le thé, le café et les produits à base d’olives, qui sont tous des aliments de base du régime méditerranéen. Les résultats suggèrent que les polyphénols peuvent jouer un rôle dans la modulation de l’inflammation gastro-intestinale et systémique, car les relations entre la consommation de polyphénols et l’inflammation varient en fonction de la quantité, du type et de la composition des polyphénols consommés.

Des recherches précédentes ont également suggéré que le régime méditerranéen pouvait avoir un effet positif sur la santé mentale, en particulier sur la dépression. Dans une étude récente, les chercheurs ont examiné l’incidence de la dépression et la qualité de l’alimentation auprès d’une population espagnole de 3046 personnes. À cet effet, ils avaient prédéfini cinq scores de qualité de l’alimentation pour analyser ceux qui étaient significativement liés aux symptômes dépressifs et au risque et à la probabilité de dépression. Les résultats ont montré que le régime méditerranéen relatif (similaire au régime méditerranéen habituel) était significativement associé à moins de symptômes dépressifs, et que les participants qui y adhéraient le plus étaient moins susceptibles de souffrir de dépression que ceux qui suivaient d’autres régimes. Ces résultats suggèrent que l’amélioration du régime alimentaire peut être une approche efficace et accessible pour prévenir la dépression.

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