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Le site de l’Olive Health Information System
La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
Des études antérieures ont démontré les effets bénéfiques du régime méditerranéen sur l’incidence, la progression ou la sévérité du COVID-19. Dans ce contexte, l’essai randomisé PREDIMED-Plus a étudié l’effet sur le risque d’infection par COVID-19 d’une intervention intensive de perte de poids avec un régime méditerranéen faible en calories associé à une activité physique par rapport à un régime méditerranéen ad libitum chez des adultes présentant un risque cardiovasculaire. Les chercheurs n’ayant pas trouvé de différence significative entre les deux groupes concernant l’incidence de COVID-19, l’étude suggère que l’effet observé précédemment dans cet essai sur la réduction du risque de COVID pourrait être lié à l’adhérence au régime méditerranéen que les deux groupes ont suivi, plutôt qu’à une perte de poids. À l’instar des résultats précédents, cette étude renforce donc l’idée que le régime méditerranéen pourrait protéger non seulement contre les maladies chroniques, mais également contre les maladies infectieuses. Enfin, l’essai ouvre la voie à de futures études qui pourraient explorer la relation entre la perte de poids et d’autres paramètres plus sensibles à ses effets, tels que la gravité de l’infection par le COVID ou le nombre d’hospitalisations.
Le sélénium est un oligo-élément dont l’organisme a besoin en petites quantités pour fonctionner correctement. Cependant, des doses élevées de sélénium ou de ses nombreux composés peuvent être nocives, voire toxiques. Ces dernières années, le sélénium a été étudié pour ses propriétés neurotoxiques et son association avec les maladies neurodégénératives. Une étude transversale récente a été menée pour évaluer la relation entre l’adhésion au régime MIND (pour « Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay », qui signifie « Intervention Méditerranéenne-DASH visant à ralentir la neurodégénérescence ») et les concentrations sériques et urinaires de sélénium. Le régime MIND, qui met l’accent sur la prévention des troubles cognitifs, repose principalement sur les régimes méditerranéen et DASH, avec l’huile d’olive comme principale source de matière grasse. Après analyse, les chercheurs ont observé qu’une forte adhésion au régime MIND était associée à une augmentation de l’excrétion et à de faibles niveaux de sélénium sérique. Ces cotisations pourraient contribuer à l’explication biologique du mécanisme neuroprotecteur de ce régime.
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