Cette semaine sur le site de l’Olive Health Information System

La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé

Article 1

Les recherches présentées cette semaine apportent un nouvel éclairage sur le rôle important de l’huile d’olive et du régime méditerranéen dans la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques. Des mécanismes moléculaires des phénols d’olive aux études à grande échelle sur la santé métabolique, la science continue de confirmer ce que la tradition sait depuis longtemps : le régime méditerranéen est aussi protecteur que délicieux.

Une nouvelle étude expérimentale menée sur un modèle murin de dermatite atopique a révélé que l’oleuropéine, l’un des principaux composés phénoliques présents dans les feuilles d’olivier et l’huile d’olive, module les réponses immunitaires et réduit l’inflammation. Les chercheurs ont observé une diminution des niveaux de cytokines pro-inflammatoires et une amélioration de la régénération tissulaire, ce qui suggère que l’oleuropéine pourrait être un agent anti-inflammatoire naturel dont les bienfaits vont au-delà de la santé de la peau.

Une récente méta-analyse a évalué les effets de trois composés clés dérivés de l’olive — l’oleuropéine, l’hydroxytyrosol et le tyrosol — sur les facteurs de risque cardiométaboliques. Les résultats ont révélé une réduction constante des marqueurs de l’inflammation, de la pression artérielle et des taux de lipides, soulignant ainsi l’action des polyphénols de l’olive sur les voies biologiques qui protègent contre le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Une revue systématique et une méta-analyse, présentées dans les nouvelles directives nationales italiennes sur le régime méditerranéen, renforcent les preuves de son efficacité dans la gestion des troubles métaboliques préexistants. Ces preuves montrent des améliorations significatives du contrôle de la glycémie, de la sensibilité à l’insuline et de la fonction hépatique. Ces résultats confirment que le régime méditerranéen reste la référence en matière d’alimentation saine et durable.

Des connaissances moléculaires aux résultats cliniques, ces études nous rappellent que les bienfaits de l’huile d’olive et du régime méditerranéen sont largement confirmés par la science. À mesure que la recherche progresse, l’intégration de l’huile d’olive vierge extra et des principes méditerranéens dans la vie quotidienne reste l’un des choix les plus fondés sur des preuves pour un bien-être à long terme.

Article 2

Le régime méditerranéen, dont la principale source de graisses est l’huile d’olive extra vierge, reste l’un des régimes alimentaires les plus documentés scientifiquement et les plus bénéfiques pour la santé au monde. Une récente étude exhaustive sur les effets biologiques de l’huile d’olive et de l’acide oléique synthétise les conclusions actuelles et conclut que, malgré une certaine hétérogénéité entre les études et les populations, l’ensemble des preuves soutient des bienfaits significatifs sur le plan cardiométabolique, anti-inflammatoire et neuroprotecteur. Ces effets sont attribués non seulement aux acides gras monoinsaturés, en particulier à l’acide oléique, mais également aux composés phénoliques propres à l’huile d’olive vierge extra. Il est important de noter que l’étude souligne que les effets bénéfiques de l’huile d’olive sur la santé sont plus constants lorsqu’elle est consommée dans le cadre d’un régime alimentaire méditerranéen plus large, riche en légumes, légumineuses, poissons et fruits à coque, plutôt que comme nutriment ou complément isolé.

Cette notion d’effets bénéfiques synergiques est également étayée par des études cliniques et observationnelles récentes. Une étude de cas-témoins menée dans un hôpital de Téhéran a examiné le lien entre l’adhésion au régime méditerranéen et le risque d’endométriose. À l’aide de scores validés, les chercheurs ont constaté que les femmes qui suivaient davantage le régime méditerranéen et obtenaient un score plus élevé à l’indicateur de régime alimentaire sain avaient un risque nettement moins élevé de développer une endométriose. Les mécanismes proposés comprennent les actions anti-inflammatoires et antioxydantes des polyphénols de l’huile d’olive et d’autres composés d’origine végétale, ainsi que la modulation favorable des voies hormonales et immunitaires qui peuvent aider à contrer l’état inflammatoire chronique caractéristique de l’endométriose.

En complément de ces résultats, un essai clinique randomisé contrôlé a évalué l’efficacité d’une intervention basée sur le régime méditerranéen par rapport à des conseils diététiques standard chez des patients atteints du syndrome du côlon irritable. Les résultats ont démontré que l’adhésion au régime méditerranéen améliorait significativement les symptômes gastro-intestinaux et les paramètres de qualité de vie. L’intervention a été jugée à la fois faisable et efficace, et les résultats ont montré que le régime méditerranéen était au moins non inférieur et, à plusieurs égards, supérieur aux conseils diététiques traditionnels. Ces résultats suggèrent qu’au-delà de son potentiel anti-inflammatoire systémique, le régime méditerranéen, probablement grâce à l’action de l’huile d’olive vierge extra dans la modulation du microbiote intestinal et du stress oxydatif, peut aider à rétablir l’homéostasie intestinale et à réduire le fardeau psychosomatique associé au syndrome du côlon irritable.

Ensemble, ces trois études convergent vers un concept central : le régime méditerranéen fonctionne comme un cadre nutritionnel holistique dont l’efficacité globale dépasse la somme de ses composants individuels.