Cette semaine sur le site de l’Olive Health Information System, la newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé

L’huile d’olive, un élément clé du régime méditerranéen (RM), présente de nombreux avantages pour la santé cardiovasculaire. Ces bénéfices sont une fois de plus vérifiés par les résultats de plusieurs études publiées récemment. Dans une étude incluant 60 582 femmes et 31 801 hommes sans antécédents de maladie cardiovasculaire ou de cancer, et avec un suivi de 28 ans, les chercheurs ont montré qu’une consommation élevée d’huile d’olive (7 g ou plus par jour) était associée à un risque global plus faible de mortalité totale et de mortalité par maladie cardiovasculaire. En outre, dans l’étude randomisée CORDIOPREV, qui compare les effets de deux interventions diététiques chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne établie (un régime alimentaire comprenant 4 cuillères à soupe d’huile d’olive vierge extra (HOVE) contre un régime pauvre en graisses), le régime alimentaire complété par de l’HOVE a été associé à un meilleur pronostic après 7 ans de suivi. En outre, il a été constaté que le régime alimentaire réduisait l’épaisseur de l’intima-média carotidienne chez les participants à l’étude CORDIOPREV.

Auparavant, le régime alimentaire riche en huile d’olive avait été associé à une réduction significative de la maladie artérielle périphérique (MAP) et de la maladie artérielle coronarienne (CAD). Les patients atteints de MAP présentent un risque accru d’événements cardiovasculaires indésirables majeurs (MACE, de l’anglais Major Adverse Cardiac Events) et d’événements indésirables majeurs au niveau des membres atteints (MALE, de l’anglais Major Adverse Limb Events). L’association entre l’observance du RM et l’incidence des MACE et des MALE chez les patients souffrant de maladie coronarienne et de MAP a été étudiée dans la cohorte de l’essai COMPASS (de l’anglais Cardiovascular Outcomes for People Using Anticoagulation Strategies). Un score RM a été calculé à l’aide d’un questionnaire sur la fréquence des aliments. Bien que l’incidence des MACE et des MALE soit plus faible chez les patients qui suivent davantage un RM que chez ceux qui le suivent moins, cette différence n’est pas statistiquement significative. En conclusion, une tendance à la réduction des MACE et des MALE pourrait être observée avec une plus grande adhésion à un modèle méditerranéen, mais d’autres études sont nécessaires pour confirmer cette association.

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