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La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
On sait déjà que les habitudes des femmes pendant la grossesse sont importantes et influencent la santé du futur bébé. Suivre un régime alimentaire sain, riche en huile d’olive, légumes, fruits, légumineuses, fruits secs et poissons, tel que le régime méditerranéen, a un impact positif non seulement pour les femmes enceintes, mais également pour la population en général et les personnes souffrant de certaines maladies.
Une étude récente a examiné spécifiquement la relation entre le régime alimentaire des femmes enceintes et le risque de surpoids ou d’obésité de leur bébé. À cet effet, les chercheurs ont évalué le régime alimentaire de 272 femmes enceintes à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire aux semaines 12, 24 et 36 de la gestation. Quatre ans après la naissance, les mesures anthropométriques (poids et taille) de leurs 272 enfants respectifs ont été recueillies dans des centres de soins. Les chercheurs ont constaté que les enfants dont les mères avaient suivi scrupuleusement le régime méditerranéen pendant la grossesse avaient nettement moins de risques d’être en surpoids ou obèses, et que ce risque diminuait à mesure que l’adhésion au régime méditerranéen augmentait. Les mères qui étaient en surpoids ou obèses au début de leur grossesse avaient également un risque plus élevé d’avoir un enfant en surpoids ou obèse à l’âge de 4 ans, ce qui révèle l’importance de maintenir un poids sain à tous les stades de la vie.
À cet égard, les données existantes montrent que les acides gras insaturés et les fibres que contient le régime méditerranéen contribuent à certains de ses effets bénéfiques sur l’homéostasie pondérale et les facteurs de risque métaboliques. Il est intéressant de noter les résultats d’un essai randomisé destiné à identifier des stratégies pour améliorer la maladie du foie gras (NAFLD) dans la population asiatique, qui a étudié l’effet d’un régime alimentaire asiatique de type méditerranéen culturellement contextualisé. À cet effet, 88 femmes asiatiques ont été réparties de manière aléatoire dans l’un des trois groupes suivants : un régime méditerranéen avec un complément d’acide pentadécanoïque (C15:0) (associé à un risque plus faible de NAFDL), un régime méditerranéen sans complément en C15:0 et un groupe témoin. Après 12 semaines d’intervention, le poids a diminué de manière significative dans les deux groupes suivant un régime, tout comme la concentration de graisse dans le foie. De nombreux facteurs de risque cardiométaboliques se sont améliorés de manière significative dans les trois groupes, mais certains d’entre eux ne se sont améliorés que dans les groupes suivant un régime (cholestérol LDL, triglycérides et gamma-glutamyltransférase, un marqueur de la maladie hépatique).
Enfin, en ce qui concerne les maladies neurodégénératives, une étude récente a évalué les bénéfices potentiels du régime méditerranéen sur la qualité de vie et la santé mentale des patients atteints de sclérose en plaques (SEP). L’étude a porté sur 558 adultes grecs atteints de sclérose en plaques, chez qui des échantillons de sang ont été prélevés et dont l’alimentation, l’activité physique, la qualité de vie et certaines variables liées à la dépression et au handicap ont été évaluées à l’aide d’une série de questionnaires. Grâce aux informations recueillies, les chercheurs ont observé que les participants qui adhéraient plus étroitement au régime méditerranéen présentaient un meilleur profil de marqueurs sanguins de carence en fer, de malnutrition et d’inflammation. En outre, les participants qui adhéraient le plus au régime méditerranéen souffraient nettement moins de surpoids et d’obésité, présentaient un degré d’invalidité plus faible et une prévalence plus faible de symptômes dépressifs. Au contraire, les participants ont fait état d’une moins bonne qualité de vie lorsque leur adhésion au régime méditerranéen était plus faible.
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