Le Secrétariat exécutif du Conseil oléicole international vient d’être informé par le Bureau des Nations Unies à New York, dépositaire de l’Accord international de 2015 sur l’huile d’olive et les olives de table, de la ratification dudit Accord par la Jordanie, en date du 19 avril 2017.
La Jordanie, qui avait déjà signé l’Accord le 22 décembre 2016, est un important pays oléicole. D’après les données du ministère de l’Agriculture de ce pays, environ 80 000 familles jordaniennes sont employées dans le secteur oléicole national. L’olivier occupe environ 72 % de la superficie totale consacrée aux arbres fruitiers et 36 % des terres agricoles de la Jordanie. Partie intégrante de la vie quotidienne et des coutumes de la société jordanienne, l’oléiculture a donné naissance à un héritage considérable et c’est l’une des cultures les plus importantes et les plus anciennes du pays. Entre 15 et 20 % des 17 millions d’oliviers en Jordanie ont été plantés dès l’époque romaine et sont âgés de presque 2 000 ans.
A la date du 19 avril 2017, 13 pays ont déjà signé l’Accord international de 2015 sur l’huile d’olive et les olives de table (Algérie, Argentine, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Monténégro, Maroc, R.I. d’Iran, Tunisie, Turquie, Union européenne et Uruguay). Parmi eux, 4 ont notifié leur application à l’Accord à titre provisoire (Algérie, Libye, Maroc et Union européenne). Trois pays l’ont ratifié, accepté, approuvé ou y ont adhéré à titre définitif (Jordanie, Palestine et Tunisie)
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